On y vient souvent pour assouplir le corps, via les postures –Asanas-. Et peu à peu, on y assouplit le mental.
Sur son tapis de Yoga, plus de compétition, plus de comparaison aux autres. On est là pour soi, pour être à l’écoute de son corps et de ses propres capacités. Si comparaison, il y a, c’est uniquement à soi même, pour observer notre progression ou notre état du jour. Au besoin, on adapte les postures ou si possible on va vers des variations. La bonne posture est celle que l’on peut tenir, sans trop de mollesse ni trop d’intention. Celle dans laquelle on peut s’abandonner, baisser notre mental et nos émois émotionnels. On laisse alors passer le flot de pensées sans s’y attarder et parfois on atteint un état de pure sérénité, où le silence intérieur se fait.
Dans la tradition spirituelle indienne, le Yoga vise l’union de l’âme à l’absolu. Egalement, une interprétation symbolique fait du haṭha yoga l’union du Soleil (ha) et de la Lune (ṭha). Autrement dit l’union des dualités : souffle inspiré (idâ) et souffle expiré (pingalâ) / masculin et féminin, etc. Ainsi, en sortant de la dualité, on accroît la conscience de notre être.
Avec le temps et une pratique régulière, le Yoga devient philosophie de vie et s’intègre dans notre quotidien. On apprend alors à observer avec recul, sans sur réagir. A être pleinement présent ici et maintenant.