Avoir des émotions, c’est ce qui nous caractérise en tant qu’être humain, en tant qu’être sociable.
Mais parfois nos émotions nous envahissent, nous submergent et nous dépassent. On perd tous nos moyens, on pète les plombs ! On disjoncte !
En effet, qui n’a jamais hurlé de façon disproportionné… ou pleuré ou tapé ?
Bref, qui n’a jamais eu une attitude hystérique, sur-proportionné lors d’une scène de ménage, lors d’une remontrance face à ses enfants, face à un employé etc…
Certaines personnes désireuses de contrôler leurs émotions, les évitent, les enfuient en eux…
Malheureusement, celles-ci ressortent un jour soit de façon explosive, soit de façon plus insidieuse sous forme de symptômes, de maladies.
Il ne s’agit donc pas de ne plus avoir d’émotion, de ne plus réagir ou de ne plus ressentir.
Il s’agit bien plus de ne pas les laisser nous envahir jusqu’à la perte de contrôle de notre comportement.
Maîtriser ses émotions, c’est avoir à la fois la capacité de les vivre.
Lorsqu’on a de la peine, on peut s’autoriser de pleurer. Lorsqu’on est joyeux, on peut s’autoriser de rire.
Maîtriser ses émotions, c’est avoir la capacité de les identifier et de les relier aux éléments déclencheurs.
- Je suis en colère. Mon enfant laisse ses affaires trainer.
Mais surtout, c’est avoir la capacité de recul afin de discerner derrière l’élément anecdotique, la raison profonde, ce qui est touchée-blessé chez nous.
- Au-delà des chaussettes qui trainent, je ne me sens pas respectée et c’est ça qui me met en colère.
A partir de là, je vais comprendre ce que vient me signaler mon émotion. Et je vais pouvoir agir et communiquer avec la personne.
- Discuter, s’affirmer avec bienveillance, expliquer nos limites.